Séminaire de recherche et d’enseignement doctoral Paris-Montréal/Montréal-Paris

SÉMINAIRE DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT DOCTORAL,
PARIS-MONTRÉAL, 2018-2019/MONTRÉAL-PARIS, 2019-2020
Nouvelles perspectives dans l’approche des publics :
concepts d’enquêtes, classes de données et catégories d’analyse

Le 9 mai 2019
5ème SÉANCE :
CARTOGRAPHIES DES USAGES ET RÉSEAUX SOCIO-NUMÉRIQUES

  • A PARIS : 15h-19h, École du Louvre, Salle Nara
  • A MONTRÉAL : 9H-13H, UQAM, salle J-2625

 

PRÉSENTATION
Jacqueline EIDELMAN (École du Louvre), Anik MEUNIER (Université du Québec à Montréal), Thomas BASTIEN (Musée des Beaux-Arts de Montréal)

CONFÉRENCIERS

  • ANTOINE COURTIN, Responsable de la cellule d’ingénierie documentaire, Département des études et de la recherche, INHA, Paris
    Pour une approche outillée de l’analyse des usage(r)s sur les réseaux sociaux numériques : entre retours d’expériences, perspectives et limites
  • OLIVIER MARCELLIN, chercheur associé, École des Mines, Paris et Camille Françoise, chargée de projets à Universcience, Paris
    Médiation à la Cité des sciences : le cas du living’lab Carrefour numérique2
  • MARINA GROSS-HOY, doctorante en muséologie, médiation, patrimoine à l’UQAM, membre du groupe de recherche sur l’éducation et les musées (GREM).
    La réalité augmentée dans les musées : étude de cas au Detroit Institue of Arts
  • LUCIE DAIGNAULT, consultante en évaluation muséale (MCQ, Québec)
    L’expérience de visite à l’ère du numérique


DISCUTANTE
NATHALIE CANDITO (responsable de l’évaluation et de l’accueil, Musée des Confluences, Lyon)

PRÉSENTATION DU SÉMINAIRE :

Inscrit dans la ligne des réflexions initiées par la Mission Musées du XXIe siècle, ce séminaire sera consacré aux changements profonds qui marquent l’approche empirique des visiteurs et s’attachent à des aspects de la visite peu étudiés, mal compris ou peu formalisés.

En Europe, les études et recherches sur les publics mobilisent de plus en plus souvent des dispositifs et des ressources issus de l’innovation technologique et de la transition numérique pour comprendre et expliquer les logiques contemporaines de la fréquentation des musées. Elles se dotent d’équipements d’observation et de suivi des visiteurs restituant le plus fidèlement possible les parcours de la visite (oculométrie, captation vidéo, autoportait photographique, puces RFID), utilisent des modes de recueil de la parole calqués sur le modèle communicationnel des réseaux socio-numériques (enquêtes en ligne, plateformes numériques collaboratives), mixent les approches visuelles et tactiles (à l’instar du programme Ikonikat) ou opèrent par ‘enquêtes invisibles’ tirant profit des potentialités des applications digitales de médiation et d’intermédiation (applications embarquées, événements de type « MuseumWeek » sur Twitter, fréquentation des sites internet et comptes en ligne des musées, logiciels de gestion de flux, billetterie digitalisée).

Outre-Atlantique, les méthodes de collecte de données qualitatives se transforment en faisant appel à la transdisciplinarité. L’humain, dans toutes ses dimensions, réoccupe une place centrale dans les analyses qui passent au crible aussi bien les effets de l’activité de médiation culturelle sur la santé et la qualité de vie des personnes, l’exploration de l’impact (neuro)physiologique de la perception des oeuvres d’art et de la créativité artistique ou encore le rôle du musée dans l’art-thérapie. L’approche inductive, la méthodologie de la théorie enracinée (MTE) ou les recherches-développement collaboratives constituent les pistes principales de renouvellement de l’approche du visiteur non seulement en situation de visite, mais plus largement en tant qu’acteur social.

Quels sont les apports de ces nouvelles démarches ? Quelles réelles innovations apportentelles du point de vue des méthodes d’investigation et du traitement des données ? Quelles nouvelles pistes conceptuelles ouvrent-elles ? Telles sont les principales questions qui structureront le séminaire

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