Candidate au doctorat en muséologie, médiation et patrimoine depuis 2018, sous la direction de l’historienne et théoricienne de l’art Anne Bénichou, Gabrielle a étudié l’anthropologie et les arts visuels au Québec, au Mexique et en Espagne, et détient une maitrise en muséologie. Du matériel à l’immatériel, ses recherches sont financées par le Fonds de recherche du Québec – Société et Culture, et portent sur le patrimoine des arts vivants, sur la rencontre interdisciplinaire qu’il induit et sur le potentiel des communautés à participer à la production de sa mémoire. Récompensé par le prix Roland-Arpin 2015, son essai final de maîtrise dégage une dizaine de modalités muséales propres à la danse, une proposition qu’elle publie dans le n°29 de la revue française Culture & Musées (Acte Sud). De 2013 à 2018, elle est chargée de projet –patrimoine au Regroupement québécois de la danse où elle coordonne d’abord les recherches historiques de La Toile-mémoire de la danse au Québec, puis met en place une Table de concertation en patrimoine de la danse qui conduit à la publication d’un guide sur le sujet : Du patrimoine de la danse au Québec : état des lieux, perspectives et conseils pratiques (2019). Elle communique les avancées de ces projets dans le cadre de différents colloques (SMQ, CRILCQ, GRIAV, AGeSCO, FJPP, VU).
Sa pratique de recherche s’étant au-delà de l’institution universitaire. Ces œuvres de sérigraphie ont récemment fait leur entrée dans des collections privées et publiques (2019, MACLAU) et plusieurs collaborations l’engagent dans le filon du commissariat. Dans le projet Les Anarchives (2016, 2018) de la chorégraphe Catherine Lavoie-Marcus, présenté à la Fonderie Darling (2016) et au Musée d’art contemporain de Montréal (2018), elle contribue à la recherche et à l’installation en galerie où elle performe les étapes de mise en archives et en espace. Elle est derrière Le Cœur-réflexe, une exposition-performative présentée à Espace projet en 2017, en collaboration avec Possibles éditions. En 2019, elle contribue à l’œuvre Défoncer des murs, de LODHO et Jacynthe Carrier, par un essai sérigraphié sur le concept d’esprit des lieux. Depuis octobre 2017, elle est artiste-animatrice au Musée d’art contemporain des Laurentides pour l’organisme Les Impatients. Enfin, son travail de documentation avec le collectif Le Broke Lab fera l’objet prochainement d’une résidence de recherche qui culminera par un dépôt performatif dans la collection d’Artexte en 2021.
Parcours et Intérêts de recherche
- Depuis 2019 / Coordonnatrice et assistante au projet de recherche d’Anne Bénichou Le musée à l’épreuve du performatif, UQAM.
- 2012 – 2015 / Maitrise en muséologie, Université du Québec à Montréal, Canada. « Musée et objet vivant : réflexion sur la conservation et la mise en valeur du patrimoine dansant » (essai primé), sous la direction de Marie Fraser.
- 2010 – 2012 / Baccalauréat ès arts en anthropologie, mineure en histoire de l’art, Université de Montréal, Canada.
- 2011 / Baccalauréat en histoire de l’art (une session), Université de Séville, Espagne.
- 2007 – 2009 / Baccalauréat en anthropologie sociale (deux années), Université autonome du Chiapas, Mexique.